Le module de caméra USB est la « pupille numérique » d'un scanner spectral. Alors que des sources de lumière ultraviolette, visible et proche infrarouge illuminent un document en succession rapide, le module doit capturer chaque image à large bande et à haute dynamique en quelques millisecondes et diffuser les trames sans perte via USB 3.0 vers l'hôte. Des algorithmes d'IA effectuent ensuite des comparaisons au niveau du pixel de micro-textes, de fils holographiques et de filigranes IR : toute absence d'encre de 1 µm ou déviation spectrale est immédiatement signalée. En bref, la résolution d'imagerie, l'efficacité quantique et la précision de la synchronisation déterminent si le rapport médico-légal final peut être présenté comme preuve légale.
La sélection peut être réduite à quatre mots-clés : lumière, capteur, câble, synchronisation. Le capteur doit conserver une sensibilité élevée de 254 à 1 100 nm et intégrer une correction UV-IR ; l'obturateur global et un CAN de ≥ 12 bits garantissent que la fluorescence brillante et les recoins sombres coexistent dans une même trame ; un ruban FPC offre à la fois flexibilité et blindage, se pliant à travers des trajets optiques étroits tout en rejetant les IEM ; le déclenchement externe et la mise en mémoire tampon des trames embarquées verrouillent la synchronisation sur les roues à filtre ou les sources de lumière pulsée en quelques microsecondes. Ce n'est que lorsque les quatre critères sont remplis que le scanner peut fournir une chaîne de preuves numériques véritablement fiable.